Depuis la Martinique, nous avons rejoint Point-à-Pitre où nous avions rendez-vous avec Estelle et Virginie. En quittant Saint Pierre, nous embarquons un jeune couple de bateau-stoppeur pour une nuit de traversée agitée; la pauvre Mélissa s’en souviendra, qui n’a pas quitté son seau de la nuit. Pourtant le début de soirée avait bien commencé : nous avons traversé un immense banc de poisson volant.
De Pointe-à-Pitre aux Saintes avec nos amies Estelle & Virginie
Arrivés le 16 Janvier à Point-à-Pitre, nous accueillons immédiatement à notre bord Estelle et Virginie, nos deux amies du nord, plus précisément de Godewarsvaelde – enfin, je ne suis pas certain de l’orthographe… Nous mettons le cap le lendemain matin pour Marie-Galante, ou nous retrouvons dans la baie de Saint Louis l’équipage d’Appel d’Air, nos amis qui nous avaient quittés au Cap-Vert. Félix retrouve son copain Matheo, et nous retrouvons avec joie Sébastien, Cathy et Noémie.
Le village de Saint-Louis n’est pas très accueillant – voire complètement mort lorsque les navettes de charter ne le fréquentent pas. Nous partons le lendemain pour Grand bourg, un peu plus au sud.
Nous profitons de cette escale pour visiter ce village pittoresque, et profiter de la plage. Avec Estelle et Virginie, Pierre visite la distillerie du Père Labat (également appelée distillerie Poisson). Cette petite et très ancienne distillerie est restée dans son jus. Nous avons de la chance, la production annuelle a repris dix jours auparavant seulement, et la visite libre nous autorise à passer partout. Bien qu’en France, nous sommes loin, très loin des procédures de sécurité européennes !





Nous repartons le 19 Janvier pour une courte navigation vers les Saintes. Courte, mais déjà bien longue pour l’estomac de Virginie qui décidément n’est pas d’accord avec la navigation.
Le magnifique mouillage du pain de sucre récompense nos efforts.

Nous avons passé 4 jours aux Saintes, très sympas. Nous y avons vu les stigmates des Ouragans Irma et Maria, qui ne sont pas passés loin (l’oeil du cyclone Maria est passé sur la Dominique), nous avons visité Terre de Haut et Terre de Bas, et constaté les énormes différences qu’il y a entre ces deux îles. L’une très touristique et avenante, avec ses jolies plages. L’autre plus sauvage et authentique. En particulier sur Terre de Bas, le restaurant “Eugenette” où nous ont invité nos amies, vaut largement le détour. Dans le mouillage de l’Anse Fideling à Terre de bas, nous faisons également notre premier coup de chasse sous-marin, et dînons de petits poissons (poissons soldats et chirurgiens) et d’un poulpe ! Et sur la très jolie plage de Pompierre, Sophie fait sa première véritable plongée avec masque et tuba; elle est déjà passionnée!





A terre de bas, l’équipage d’Appel d’Air nous quitte à nouveau; ils doivent traverser le canal de Panama en passant par le sud. Nous nous promettons, lors d’un ultime dîner bien arrosé, de nous retrouver aux Marquises dans quelques mois !
Le 23, nous quittons les Saintes pour l’îlet Gosier, à 3 miles environ de Point à Pitre. Nous y passons une dernière soirée avec nos amies, en savourant sur la plage le rituel petit punch.






Tour de Basse Terre
Nous avons passé toute une semaine à Pointe à Pitre.
Raymond Robin, le constrcuteur amateur de la coque d’Ambrym, passe sa retraite en Guadeloupe. Il était ravi de retrouver le bateau, qu’il avait commencé à construire en 1981! M.Robin nous a très gentiment aidé dans l’avitaillement.
Ces quelques jours ont été l’occasion de travaux divers sur la bateau, d’une journée de promenade dans les chutes du Carbet, et bien sûr de l’avitaillement du bateau.


Le 1er février, nous reprenons la mer pour fêter aux Saintes le 7eme anniversaire de Félix. Pour cela, nous retournons sur la plage de Pompierre, ou Félix sacrifie la désormais rituelle Pinata, en forme de poisson-ballon.








Après les Saintes, nous repartons vers le nord en longeant la cote Ouest de Basse-Terre, jusqu’à la reserve Cousteau, sur l’ilet Pigeon. La plongée y est superbe, dans une eau claire et très poissonneuse.

















Le 4 février, nous rejoignons un peu plus au nord le mouillage de Deshaies, et jusqu’au 7, nous profitons de ce village très sympa, se sa plage, et de belles plongées.


Magnifique, très belles photos beaux paysages, tout ceci nous donne envie de découvrir ces merveilles.
Et aussi très belle famille, qui n’est pas le moindre.
Bonne continuation.
Je pense que depuis ce reportage, le “petit dernier” galope partout en toute autonomie, non ?
Si c’est le cas, c’est aussi le début des inquiétudes de parents : “il est où”, “tu ne le surveillais pas ?”, “Je croyais que c’était toi !”, bref, tout ça pour se rendre compte que les parties de cache-cache plaisent beaucoup aux enfants, encore plus sur un bateau !
Bonne suite du voyage et bravo, encore, pour ce magnifique bateau construit de vos mains (enfin, presque, mais comme la coque de base était à reprendre, si je me souviens bien, il y avait encore bien du boulot !)
Coucou superbes photos
Alors vous êtes dans quel coin du monde depuis Mars ? ??Grosses bises de la famille Vermesch
Merci Elisabeth ! Nous sommes dans le Pacifique aux Marquises à Nuku Hiva. Les enfants ont fait leur rentrée à Taioahe. Bises